Les résultats français du dernier Eurobaromètre Standard consacrés à la citoyenneté européenne et à l’information sur l’Europe, publiés aujourd’hui, indiquent que 66% des Français déclarent se sentir citoyens de l’Union européenne (25% « tout à fait », 41% « plutôt », contre 18% « pas vraiment » et 15% « pas du tout »). Cette proportion est légèrement supérieure à la moyenne enregistrée dans l’UE.
Parmi les autres enseignements de cette étude, on peut citer :
• 44% des Français affirment qu’ils ont eu au cours de l’année écoulée des relations sociales avec des personnes d’un autre pays de l’Union, 37% qu’ils ont visité un autre pays de l’Union et 32% qu’ils ont regardé un programme télévisé dans une langue autre que leur langue maternelle.
• 70% des personnes interrogées aimeraient en savoir davantage sur leurs droits en tant que citoyens de l’UE et 66% estiment aujourd’hui peu ou mal les connaître.
• 41% disent avoir personnellement bénéficié de la suppression ou de l’allègement des contrôles aux frontières lors de voyages à l’étranger.
• 75% des Français se sentent pas très bien (54%) ou pas du tout (21%) informés sur les questions européennes.
• Interrogés sur leur principale source d’information sur le sujet, 54% citent la télévision (-6 points par rapport à une enquête similaire réalisée un an plus tôt), 14% la radio (+3), 11% la presse (+1) et 10% Internet (+2).
• 40% des Français pensent que la télévision parle trop peu d’Europe, 8% qu’elle en parle trop et 45% qu’elle en parle suffisamment.
• Lorsqu’on leur demande sur quels sites ils estimeraient utile de trouver de l’information sur l’Union européenne, les personnes interrogées mentionnent d’abord les sites d’information des médias (42%) et les sites institutionnels/officiels (39%), loin devant les réseaux sociaux (8%).
• 57% des Français (et 69% des utilisateurs quotidiens d’Internet) jugent d’ailleurs que l’information politique provenant des réseaux sociaux n’est pas fiable, mais 49% (et 60% des internautes quotidiens) y voient un bon moyen de dire ce qu’on pense des questions politiques.
L’Ipse dispose d’un réseau européen conséquent et étendu. Toutefois sa base associative et contributive à son financement reste essentiellement française. D’où, au vu de cet eurobaromètre notre devoir d’informer et de former dans notre domaine de l’Europe de la protection sociale.