La personne au sein d’un collectif solidaire

L’assurance existe parce que le risque existe d’abord. Quel que soit l’intérêt de l’assureur ou celui de l’assuré, la technique visant des couvertures repose sur la mutualisation qui peut faire appel à divers modes de solidarité.

Ces mots sont déjà sujets à appréciations diverses. Les risques semblent plutôt bien se prêter à la maladie, moins à la vieillesse (heureusement, dès la naissance on vieillit et bon nombre préfère mourir le plus vieux possible). Quant à la maternité, la famille, ces mots peuvent suspendre. Ce sont les revenus de remplacement (incapacité, invalidité, décès, perte d’emploi lié au chômage et à la retraite) qui incontestablement nécessitent une assurance pour ces risques.

Ces quelques réflexions rapides, donc trop simples pour une matière des plus complexes qu’est la protection sociale, se veulent à la base des interpellations proposées pour les débats de la très prochaine XXXVIIème Rencontre Ipse qui se déroulera à Varsovie ces 4 et 5 juillet. « L’individu, le collectif au cœur des nouvelles solidarités », ce sont les questions des progrès remarquables, d’une part de l’universalisation des prestations, d’autre part de l’individualisation des droits. Ces phénomènes peuvent apparaître ou être contradictoires.

L’universel garantit par essence la couverture la plus large, pour autant le niveau de celle-ci peut aller du très faible au plus conséquent.
L’individualisation peut être source d’inégalités d’accès à des garanties même vitales, elle peut aussi être la condition de prise en compte du type de carrières professionnelles, des effets de la vie familiale, des aspirations des personnes.

L’Ipse organise des échanges et des débats (tels ceux de cette XXXVIIème Rencontre Ipse) afin de progresser avec ses adhérents et partenaires sur l’émergence de modèles de régimes sociaux adaptés aux exigences de la solidarité la plus étendue et d’une prise en compte approfondie de la personne.

 

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La personne au sein d’un collectif solidaire

L’assurance existe parce que le risque existe d’abord. Quel que soit l’intérêt de l’assureur ou celui de l’assuré, la technique visant des couvertures repose sur la mutualisation qui peut faire appel à divers modes de solidarité.

Ces mots sont déjà sujets à appréciations diverses. Les risques semblent plutôt bien se prêter à la maladie, moins à la vieillesse (heureusement, dès la naissance on vieillit et bon nombre préfère mourir le plus vieux possible). Quant à la maternité, la famille, ces mots peuvent suspendre. Ce sont les revenus de remplacement (incapacité, invalidité, décès, perte d’emploi lié au chômage et à la retraite) qui incontestablement nécessitent une assurance pour ces risques.

Ces quelques réflexions rapides, donc trop simples pour une matière des plus complexes qu’est la protection sociale, se veulent à la base des interpellations proposées pour les débats de la très prochaine XXXVIIème Rencontre Ipse qui se déroulera à Varsovie ces 4 et 5 juillet. « L’individu, le collectif au cœur des nouvelles solidarités », ce sont les questions des progrès remarquables, d’une part de l’universalisation des prestations, d’autre part de l’individualisation des droits. Ces phénomènes peuvent apparaître ou être contradictoires.

L’universel garantit par essence la couverture la plus large, pour autant le niveau de celle-ci peut aller du très faible au plus conséquent.
L’individualisation peut être source d’inégalités d’accès à des garanties même vitales, elle peut aussi être la condition de prise en compte du type de carrières professionnelles, des effets de la vie familiale, des aspirations des personnes.

L’Ipse organise des échanges et des débats (tels ceux de cette XXXVIIème Rencontre Ipse) afin de progresser avec ses adhérents et partenaires sur l’émergence de modèles de régimes sociaux adaptés aux exigences de la solidarité la plus étendue et d’une prise en compte approfondie de la personne.