Le Parlement européen évalue les gains de « plus d’Europe »

L’économie de l’Union européenne pourrait croître de 800 milliards d’euros, soit 6% du PIB actuel, si plus d’actions étaient prises au niveau européen, d’après une étude du Parlement européen publiée ce 26 mars. L’étude évalue les gains en efficacité cumulés d’une série d’actions politiques et analyse le «coût de l’absence d’Europe» dans certains domaines, afin d’aider à fixer les priorités des investissements de l’UE pour les cinq prochaines années.

 

numeriSelon l’étude, la création d’un marché unique numérique pourrait générer 260 milliards d’euros supplémentaires – soit plus que le PIB estimé du Danemark pour 2014. L’approfondissement du marché unique pour les consommateurs et les citoyens rapporterait 235 milliards d’euros supplémentaires, tandis que l’accord commercial transatlantique (TTIP), en cas d’aboutissement des négociations, représenteraient 60 milliards d’euros en sus.

 

Viennent ensuite 60 milliards en cas d’achèvement des réformes du marché financier, 50 milliards par l’intégration du marché de l’énergie, 35 milliards via l’Union bancaire (pour éviter de nouvelles crises) et 31 milliards par une meilleure coordination des politiques fiscales.

 

L’étude met par ailleurs en avant une perte de 15 milliards d’euros par an qui pourrait être évitée avec la mise en place d’une assurance chômage minimale européenne et 13 milliards par des initiatives pour un salaire égal pour un travail équivalent.

 

Dans les gains potentiels à évaluer, un chapitre rappelle l’opportunité que pourrait représenter un Statut de la Mutuelle européenne (SME), et invite à se référer à l’étude de la valeur ajoutée européenne rédigée en faveur du SME.
Les politiques avantageuses listées dans cette étude ont déjà été préconisées par le

 

Parlement européen lors de la législature actuelle et reposent sur le travail des commissions parlementaires et les demandes spécifiques du Parlement européen lors de ses propositions législatives et rapports d’initiative.